Il est relaté pour la première fois en 1294, le Comte de Provence venant« passer les fêtes de carnaval, dans sa bonne ville de Nice » avant de s’éteindre peu à peu au 18ème siècle.
Il est relancé sous sa forme à peu près actuelle, après l’initiative, en 1873, de créer un Comité de Fêtes pour divertir les riches hivernants attirés par la ville. Alexis Mossa et son fils en sont les véritables inspirateurs, inspirant même le Carnaval de la Nouvelle-Orléans.
En 1892 arrivent les confettis de papier appelés alors « confettis de Paris » qui étaient apparus l’année précédente au Carnaval de Paris. Les « confettis de plâtre », trop salissants pour les beaux habits, ne furent interdits qu’en 1955.
Le Roi du Carnaval arrive sur la Place Masséna le vendredi et est brûlé sur la plage le dernier jours après avoir défilé seul, avant un splendide feu d’artifice.
Le défilé alterne vingt chars décorés par les « carnavaliers », les « grosses têtes » et des troupes de musique et de danse.
C’est aussi à cette occasion que se déroule la « Bataille de fleurs », avec quatre à cinq mille fleurs fraîches, imaginée par Alphonse Karr en 1876, en complément des défilés des masques et personnages grotesques, elle « se présente sous la forme d’une parade de vingt chars fleuris où de jeunes femmes et désormais jeunes hommes lancent des fleurs aux spectateurs. Des troupes musicales ou d’art de rue, venues des quatre coins du monde, prennent place entre les chars comme pour le corso carnavalesque» et « Lors de ces batailles, 90 % des fleurs lancées comme le mimosa, le lys ou les marguerites, poussent sur les collines de la région. Les producteurs locaux plantent à l’automne les variétés qui constitueront le décor végétal du char, fruit de la collaboration avec les fleuristes » (Wikipedia).
Voir aussi le site internet du Carnaval de Nice.
Article proposé par Jean-François AUVERGNE